Whatever Lola wants
On nous avait dit: C’est un film sur la mixité franco-égyptienne, les traditions, le mariage, les difficultés liées aux différences culturelles !
On nous avait dit : C’est l’histoire d’une jeune New Yorkaise, Lola, qui tombe amoureuse d’un égyptien, Zack, mais malheureusement leur histoire ne dure pas car Zack, se rendant compte des différences culturelles qui les séparent, rentre en Egypte. Sans réfléchir, Lola décide de le rejoindre et se retrouve à son tour confrontée au poids de la tradition !
Résultat... pas du tout!!!! C'est (encore un) film qui parle d'une jeune étrangère, danseuse et blonde de surcroit qui rêve de devenir danseuse, qui insiste pour se faire donner des cours de danse du ventre par une star égyptienne déchue...et qui le devient à son tour (star…pas déchue !)
Il me semble qu'un téléfilm passé récemment sur une chaine publique traitait du même sujet...
Bref, pour ce qui est des traditions, c'est vite vu: mis à part le passage où son petit ami paie un bakchich pour la location d'une chambre sans contrat de mariage, mise à part la scène où Lola rencontre la famille de Zack (et où on est mal à l’aise pour elle), mises à part deux trois petites idées clichées et souvent non exploitées lancées ci et là (un homo n'a pas sa place en Egypte, une femme doit penser à avoir une vie de famille avant tout, une danseuse est une pute, une femme adultère est une paria de la société ou encore le mariage n’est pas toujours un choix), l’histoire principale reste axée sur la danse orientale… le reste est vraiment en filigrane !
Autant dire que, par rapport à nos attentes, nous avons été fortement déçus. Cela n’enlève rien au fait que le film se laisse regarder, c’est frais, dynamique, drôle, émouvant… l'actrice principale est pétillante, l'ancienne danseuse égyptienne magnifique, La musique donne la pêche... ceux qui y vont pour la danse orientale seront certainement ravis !
Drame (…ou comédie romantique ?)
Réalisé par Nabil AYOUCH
Avec : Laura Ramsey, Assaad Bouab, Carmen Lebbos, Hichem Rostom, Achmed Akkabi
Durée : 1h55